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Billetterie
Chargement Évènements
  • Le Ballet Inconstant Blandine Briere © Leonard De Serres
  • Pensees Laure Foret © Leonard De Serres (5)
  • Une Histoire Ligneuse Guillaume Thireau © Leonard De Serres (3)
  • Residence FESTIVINI Parcelles Manon Bonnin © Leonard De Serres (7)
  • Victoire,Sophie,Therese Et Louise Geoffroy Pithon © Leonard De Serres (3)
  • De Corps Et D Esprit Manon Tricoire © Leonard De Serres
  • Un Jardin Pour Pio Ladislas Combeuil © Leonard De Serres (5)

Parcours d’art 2022

Du vendredi 3 juin au dimanche 18 septembre 2022

Art et patrimoine dialoguent dans les bâtiments et les jardins de l'abbaye ! Un parcours immersif à découvrir pendant tout l'été.

Inclus dans le billet d'entrée.

Dans le cadre d’Un Été à Fontevraud, des œuvres issues des résidences d’artistes de l’Abbaye sont présentées au public durant toute la période estivale. Au cœur du monastère et dans les jardins, découvrez le parcours immersif dédié à la création contemporaine qui révèle le patrimoine de Fontevraud.

 

Les œuvres des lauréats des résidences de création sont nourris par des semaines de présence in situ, convoquent les figures tutélaires de Fontevraud et invitent à situer l’Abbaye dans son paysage géographique culturel ou onirique. Renouveler le regard, la perception que l’on a d’un lieu patrimonial au travers de la création contemporaine, telle est l’ambition souhaitée de l’Abbaye Royale de Fontevraud à travers le parcours d’art.

 

Françoise Pétrovitch (résidence Plantagenêt) investit le chœur de l’abbatiale avec l’exposition « Étendu ». Ses œuvres de grands formats sont exposées à l’horizontal autour de l’autel en regard des gisants Plantagenêt tandis que d’autres dessins viennent s’insérer dans les alcôves et autres pierres manquantes des chapelles rayonnantes du déambulatoire.

 

Les jardins accueillent les installations des artistes de la résidence Entre les murs : Laure Forêt, Ladislas Combeuil, Blandine Brière, Manon Tricoire, Geoffroy Pithon et Guillaume Thireau. Tandis qu’à la Terrasse Gourmande, se déploie un univers poétique imaginé par Marie Bonnin  (Résidence FESTIVINI) autour du paysage viticole du saumurois.

 

Les visiteurs pourront également découvrir les œuvres des frères Chapuisat, de Makiko Furuichi, d’Audrey Guimard et Julien Colombier, de Pierre-Alexandre Rémy et de François Morellet.

 

Les œuvres du parcours

 

Pensées est un assemblage monumental de vitraux en nacre de Capiz. Les pastilles de nacre sont cerclées de cuivre et soudées entre elles pour construire des modules qui se répandent sur les murs des souterrains du collecteur d’eau. Sa forme évoque la prolifération d’un organisme vivant dans la galerie. En lien avec l’histoire carcérale de l’abbaye, ces innombrables
Pensées enfouies sous le monument sont celles des prisonniers qui ont vécu dans ces lieux pendant près de 150 ans, travaillant eux-mêmes la nacre dans les ateliers de la prison pour fabriquer des boutons. Son titre leur fait écho en reprenant les messages qu’on peut lire encore aujourd’hui dans des graffitis sur les murs de tuffeau : « Pensées à ma famille »...

Lieu : Collecteur d'eau

Une histoire ligneuse, c’est ce tronc en bois de peuplier qui vient se tordre entre les arbres de l’Abbaye. Son dessin sinueux évoque l’histoire du lieu par le prisme du cheminement, de l’itinérance de Robert d’Arbrissel au chemin de ronde de la période carcérale. Les entailles pratiquées par l’artiste dans le bois pour le rendre flexible sont autant d’évènements marquants inscrits sur la frise chronologique du monument. À mi-chemin entre art et design, Guillaume Thireau crée une installation fonctionnelle en modelant des troncs d’arbre qui, mis bout-à-bout, deviennent un banc immense qui serpente à l’ombre du bois. Au travers de la poésie de sa forme, il invite le visiteur à la contemplation en le longeant ou en s’y asseyant.

Lieu : Jardin du Liban

Le terme « Parcelle » est le fil conducteur du projet de Marie Bonnin pour le festival de la culture du vin Festivini. Cette résidence s’inscrit dans un partenariat entre l’Abbaye Royale de Fontevraud et le Syndicat des Vins de Saumur. L’artiste représente la vigne saumuroise comme partie d’un paysage, en lien avec la Loire, les sols, les plantations alentours. Les parcelles vibrent ensemble et forment comme des motifs, déclinés dans différentes formes graphiques nées de gravures sur lino ou bois et de fragments de plantes. À même les murs de La Terrasse Gourmande, ces images apparaissent comme des vestiges. Un jeu graphique dont l’écho résonne sur l’affiche réalisée pour le festival Festivini.

Lieu : La Terrasse Gourmande

Dans la galerie pénitentiaire, de grands morceaux de papiers imprimés de différents motifs viennent habiller quatre alcôves. Chacune possède son propre champ sémantique graphique, rythmique, formel et de nuances de couleur. Un travail de peinture vient recouvrir partiellement ces papiers sérigraphiés.

Ce recouvrement des supports représente une forme de renoncement. Il traduit en image l’écoulement du temps, les différentes strates de son passage sur les lieux, comme
un papier peint déchiré ou une fresque patinée traduisent la succession des histoires domestiques. Ce jeu avec les couches de dessin est inspiré par les restes de décor peint observés par l’artiste sur le site de l’abbaye. Le titre de l’œuvre fait référence aux filles de Louis XV qui vécurent un temps à Fontevraud.

Lieu : Galerie pénitentiaire

L’installation de Manon Tricoire évoque les saintes martyres de la bible. Elle rejoue les objets qui leurs servent d’attributs en les élevant au rang de reliques. Une seconde pièce évoque l’épisode du lavement des pieds par Marie-Madeleine qui est une figure de premier plan dans la fondation de l’Abbaye Royale de Fontevraud. Un attribut est un élément caractéristique, souvent une partie du corps, qui devient une représentation du personnage auquel elle appartient. En exposant côte à côte ces fragments anatomiques, elle interroge le culte de l’objet liturgique et la place du corps dans l’Église.

Lieu : Logis de la Grande Prieure

Un jardin pour Pio est un espace de déambulation et de repos qui offre un nouveau point de vue sur l’abbatiale, depuis la pelouse sur le toit du pôle énergétique. Le spectateur est invité à cheminer, à se perdre dans cet entrelac de formes découpées dans les panneaux de bois et à observer le chevet de l’église sous un angle inédit en s’installant sur le banc déposé au centre de l’installation. Cette architecture immersive, rappelant à la fois le cloître ou le chemin de ronde, est composée à sa base de huit octogones, formes omniprésentes à Fontevraud. L’œuvre, jusque dans son titre – Pio est dérivé du latin Pius, qui signifie ‘pieux’ -, propose un moment silencieux de contemplation, voire de prière.

Lieu : Pelouse sur le toit du pôle énergétique

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L’entrée à l’Abbaye royale et au musée d’Art moderne est gratuite pour les moins de 18 ans et les étudiants de moins de 25 ans.

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