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Enchaînement critique de Vincent Mauger – Parcours d’art 2023

LE PROJET : ENCHAÎNEMENT CRITIQUE

 

Formé à l’École des Beaux-Arts d’Angers et de Paris au sein de l’atelier de Tony Brown, Vincent Mauger fait une entrée remarquée sur la scène nationale lors de l’exposition Dynasty au Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris en 2010.

 

À travers de nombreuses expositions personnelles au sein de musées, centres d’art et fondations en France, ses installations in situ mettent à l’épreuve notre perception de l’espace. Ses sculptures monumentales ont régulièrement fait sensation lors de FIAC Hors-les-murs. 

 

Ses sculptures et ses installations sont des formalisations d’« espaces mentaux », d’extrapolations visionnaires où le réel et le virtuel se mêlent et se confrontent. Résistance des matériaux, projections empiriques, inventivité des assemblages, expérimentations structurelles sont à l’œuvre pour générer ses projets.

 

Des matériaux ordinaires, employés habituellement pour le bâtiment, sont métamorphosés par le biais d’assemblages inédits, de découpes non conventionnelles. L’artiste défini souvent, un module, un principe constructif ou un mode opératoire qui une fois amorcé conditionnera la forme à venir.

Répétées de façon très artisanale, au moyen d’outils électroportatifs, la découpe, l’assemblage produisent des formes aux apparences trompeuses, très proche des univers de synthèse issus de l’ingénierie de la modélisation 3D. Les briques, parpaings, tuyaux, tubes PVC, … sont usinés, assemblés, superposés, accrochés ou posés pour déployer devant nous d’étranges topographies aux allures singulières. L’usage de module et d’un principe constructif simple ouvre systématiquement la possibilité pour le spectateur de prolonger virtuellement le relief qui se déploie face à lui.

 

Vincent Mauger travaille tout aussi bien le dessin, la photographie, la vidéo, la sculpture, l’installation. À travers chacun de ces médiums l’artiste créé des espaces chahutés, des paysages proliférants, des moments suspendus où se heurtent des impressions contradictoires. Il sonde les limites de notre perception des distinctions entre réel et virtuel, entre l’ordre et le chaos, l’historique et le contemporain.

 

Dystopie, anachronisme, uchronie sont à l’œuvre au sein d’un univers qui empreinte à l’architecture, l’urbanisme, la mécanique ou le design tout comme aux sciences sociales, mathématiques ou physiques.

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L’entrée à l’Abbaye royale et au musée d’Art moderne est gratuite pour les moins de 18 ans et les étudiants de moins de 25 ans.

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