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  • Oris Samuel Yal Photo Léonard De Serres 2
  • Détail d'Oris Samuel Yal Photo Léonard De Serres
  • Détail d'Oris Samuel Yal Photo Léonard De Serres

Oris de Samuel Yal

mardi 22 décembre 2020 · 00h00

Une installation toute en légèreté.

À découvrir dans la nef de l'église abbatiale.

Inclus dans le droit d'entrée

Une fois la porte de l’abbatiale franchie, la tempête laisse place à la sérénité. Suspendus sous l’immensité des coupoles, mille fragments de porcelaines composent une œuvre envoûtante qui emplit le volume de la nef. L’installation Oris nous immerge dans un tableau où perspectives de l’architecture et motifs sculptés dessinent un incroyable décor.

 

La sculpture comme processus de mutation

Modeler, répéter, mouler, reproduire, rétrécir, fragmenter, rassembler, circonscrire, suspendre… Autant d’actions et de gestes qui envisagent la sculpture comme un processus de mutation de la forme. Autant d’outils qui permettent de s’approprier l’espace : celui de l’œuvre mais aussi celui du corps du spectateur. Ce dernier passe au travers de disques de fragments de porcelaine, se révélant être la diffraction d’un rayon central circonscrit d’or menant vers le chœur.

Issu du latin Os, Oris désigne à la fois la bouche et le visage mais aussi l’endroit par lequel on entre. L’œuvre assume cette multiplicité de sens. Elle se déploie dans l’espace en un faisceau invisible, qui n’est pas sans évoquer ceux peints dans les scènes d’Annonciation du quattrocento pour matérialiser la parole de l’Ange.

 

Samuel Yal, entre dessin, animation et architecture

Samuel Yal envisage sa pratique à travers le prisme du mouvement et du transitoire. Son médium de prédilection est la céramique qu’il décline sous forme de sculptures, installations et films d’animations. La matière est éprouvée afin d’être éclatée, suspendue restituant ainsi un instant fugace en tension avec la permanence de la présence sculpturale. Dans le cadre de la résidence Sous les voûtes, il a travaillé sur un motif récurrent dans son œuvre : le visage, métonymie du corps, qui dépasse la question de l’identité pour ouvrir sur l’altérité

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L’entrée à l’Abbaye royale et au musée d’Art moderne est gratuite pour les moins de 18 ans et les étudiants de moins de 25 ans.

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